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Réponse à Dominique Reynié : des bonbons ou la décroissance !  

En quête de frayeur le jour d’halloween, j’ai écouté « Pour le climat, il faut de la croissance décarbonée », la rubrique sur France Inter du politologue Dominique Reynié, le directeur de Fondapol. Je préviens d’emblée : rien de nouveau sous le soleil des critiques de la décroissance. Une cantique anti-décroissance fatiguée qui tourne à l’identique depuis des années. C’est creux et ça peine à convaincre. Décryptage.   

Dominique Reynié : « Pour faire face au changement climatique, on entend souvent parler de décroissance. Comme je l’ai soutenu ici précédemment, je ne crois pas que ce sera accepté dans les pays riches. De plus cela condamnerait le reste du monde à la pauvreté. Peut-on refuser le développement qu’espèrent les pays d’Afrique, d’Asie, l’Inde ou le Brésil ? » 

Personne ne demande aux pays du Sud de décroître. Ce point est répété à tue-tête dans la littérature sur le sujet. C’est d’autant plus problématique de l’ignorer que c’est cette même inquiétude vis-à-vis du sort des plus démunis qui a fait naître le concept de décroissance conviviale au début des années 2000. L’argument est toujours valide : si l’humanité dépasse les limites planétaires (c’est le cas pour six sur neuf limites), il va falloir faire baisser l’empreinte écologique globale. La décroissance des régions les plus riches du monde permettrait de faire le gros du travail tout en libérant une partie de ce budget écologique limité pour des pays qui auraient encore besoin de croître. S’obstiner à vouloir perpétuellement grossir les pays à haut revenus, c’est de facto refuser le développement d’autres régions qui seront dès lors limités par des pénuries de matériaux et des effondrements écosystémiques. 

Profitons-en pour rappeler que les pays du Nord sont responsables de 92 % du dépassement de la limite planétaire climatique et de 74 % de l’extraction des matériaux depuis 1970. Selon le dernier Climate Inequality Report, 800 millions de personnes (le décile mondial le plus aisé) concentrent 76 % du patrimoine mondial et causent presque la moitié de toutes les émissions alors que ce petit groupe ne subira que 3 % des coûts du changement climatique. C’est l’inverse pour les 3,9 milliards d’humains les plus pauvres : avec leur maigre portion des richesses mondiales (seulement 2 %), ils ne contribuent aux émissions mondiales qu’à hauteur de 12 % alors qu’ils écoperont de 75 % des coûts climatiques. C’est en sens que l’anthropologue Jason Hickel affirme que la décroissance est une stratégie anticoloniale (voir aussi Moins pour plus) : faire décroître l’économie d’un pays comme la France, c’est cesser d’approprier les ressources et les écosystèmes d’autres régions du monde qui en ont – et auront – bien plus besoin que nous. 

L’acceptance sociale de cette stratégie de ralentissement dans les pays riches est une vraie question. Mais pour pouvoir se la poser, encore faut-il comprendre de quelle décroissance on parle. Si l’on définit la croissance comme l’augmentation des revenus de tous, donc comme un enrichissement général, on peut s’attendre en effet à une levée des boucliers. Mais c’est mal comprendre la mécanique du Produit Intérieur Brut (PIB) que de penser que la croissance améliore le sort de tous. Il est maintenant admis dans les sciences sociales que les inégalités nuisent à tout le monde (voir l’ouvrage phare de Kate Pickett et Richard Wilkinson, Pour vivre heureux, vivons égaux !), à commencer par ceux qui se retrouvent au bas de l’échelle. Si 54 % de la croissance des pays Européens entre 2010 et 2019 n’a fait qu’enrichir les 10 % de ceux qui étaient déjà les plus riches, alors les 90 % restant auraient de bonnes raisons de s’opposer à cette croissance qui s’apparente plutôt à un creusement des inégalités par le haut avec une distribution des coûts écologiques vers le bas.

D.R. : « Jusqu’ici, c’est bien la croissance qui nous a permis de tant progresser dans le combat contre l’extrême pauvreté (moins de 2,15$ par jour). L’extrême pauvreté touchait 16 % de la population mondiale en 2010, 8,6% aujourd’hui. C’est le niveau le plus bas enregistré, alors que nous n’avons jamais été aussi nombreux sur Terre. »

Ce n’est pas la croissance qui éradique la pauvreté, c’est la croissance des revenus des personnes pauvres, ce qui n’est pas la même chose. Dans l’étude « Growth isn’t working », la New Economics Foundation a calculé́ qu’entre 1990 et 2001, pour 100 $ de croissance du revenu global par personne, seulement 0,60 $ allaient à ceux qui vivent avec moins de 1 $ par jour. Dix ans plus tard, une nouvelle étude obtient le même résultat : entre 1999 et 2008, 95 % de la croissance sont allés aux 40 % les plus riches – les 30 % des plus pauvres n’ayant reçu que 1,2 %. À cette vitesse-là̀, éradiquer la pauvreté prendrait entre un et deux siècles et demanderait qu’on multiplie le PIB global par 173 (une impossibilité écologique). Même ordre de grandeur rapporté par le World Inequality Report de 2022 : de 1995 à 2021, la moitié la plus pauvre de la population mondiale n’a reçu que 2 % des gains de la croissance économique, contre 38 % pour les 1 % les plus riches. En vue de ces chiffres, faire croître l’économie dans son ensemble est une bien piètre solution pour enrichir les pauvres. Qui mieux qu’Olivier De Schutter, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme et l’extrême pauvreté pour l’affirmer – spoiler alert, son dernier livre s’intitule La croissance ne vaincra pas la pauvreté.

D.R. : « Les pays développés aspirent eux aussi à une vie meilleure. La moitié des Européens gagnent moins de 1 500 euros par mois. C’est donc toute l’humanité qui a besoin de croissance. Et les générations futures, elles ne pourraient pas compter sur la croissance pour rembourser les dettes publiques que nous avons créées ? La décroissance est une impasse. »

Selon les chiffres de World Inequality Database, le revenu national annuel moyen par Européen était de 37 051 € en 2022 et la richesse moyenne de 212 289€. Mais la moitié la plus pauvre des Européens ne perçoit que 18,6 % de tous les revenus et ne possède que 3,2 % de toutes les richesses. La pauvreté en Europe n’est pas une question de manque de revenus/richesse mais bien un souci de distribution. On remarque d’ailleurs qu’en France, la pauvreté a augmenté entre 2000 et 2020, et cela alors que le PIB a presque doublé sur la même période. La défense de la croissance comme recette miracle à la pauvreté est une position idéologique sans aucun fondement scientifique. 

Concernant la dette, il est fallacieux d’en parler comme une relation entre les générations présentes et les générations futures. Ce malentendu commun est très bien démystifié dans La dette au XXIe siècle. Comment s’en libérer (2023), le dernier ouvrage de Nicolas Dufrêne : « la dette publique n’opère pas tant un transfert de charge entre les générations qu’un transfert de richesse dans la génération présente, comme future, entre les pauvres et les riches. En effet, si tous les citoyens bénéficient des services publics, les riches détenteurs de titres de dette récupèrent les intérêts sur celle-ci tandis que les pauvres ne font que la payer via l’impôt. La dette publique est de ce fait un mécanisme antiredistributif […] c’est-à-dire une situation où l’on prend de l’argent aux pauvres pour le reverser aux riches qui touchent les intérêts de la dette en plus de bénéficier des services publics que cette même dette finance » (p. 45). (Je recommande vivement la lecture du livre de Nicolas Dufrêne dans sa totalité pour mieux comprendre le lien entre dettes et activité économique.)

Et même si l’on admettait que la décroissance était une impasse en termes de remboursement de la dette publique (ce n’est pas le cas, mais admettons). Préfère-t-on se retrouver dans une impasse financière ou bien une impasse écologique ? Les dettes sont des constructions sociales que l’on peut toujours renégocier. Pour faire face à la pandémie, la Banque Centrale Européenne (BCE) a créé plus de 3 000 milliards d’euros entre 2020 et 2022. Cet argent n’existait pas avant ; il a été créé par simple volonté politique. Par contre, la BCE ne peut pas décider d’injecter plusieurs milliers d’espèces animales dans la nature ou bien retirer du carbone de l’atmosphère. On ne négocie pas avec climat, les océans, et la biodiversité – si ces systèmes s’effondrent, tout l’argent du monde ne suffira pas à les réparer. L’argument comme quoi il faudrait continuer à doucement jeter de l’huile sur le feu pour pouvoir mettre à niveau un tableau Excel me paraît non seulement absurde mais surtout extrêmement dangereux. 

Pour finir, Dominique Reynié fait un raccourci problématique entre « croissance du PIB » et « une vie meilleure ». Les études empiriques sur le sujet démontrent que le lien entre revenu national et bien-être n’est pas si direct que ça. Passé un certain seuil de PIB par habitant, la croissance des revenus cesse d’améliorer le bien-être. Pour ne mentionner qu’une étude : prenant en compte 11 indicateur de prospérité, cet article de 2021 a comparé les trajectoires de développement de 140 pays de 1992 à 2015. Résultat, certains pays parviennent à améliorer leur espérance de vie, taux d’emploi, accès à un logement décent, etc. bien plus efficacement que d’autres, et parfois avec des PIB par habitant radicalement différent. Le Portugal, par exemple, a une espérance de vie de 81 ans, soit 2,4 ans de plus que l’Américain moyen, et cela avec 65 % de revenus par personne en moins. 

Et si la vie meilleure ne rimait pas forcément avec plus de consommation ? C’est la thèse de la philosophe Kate Soper dans Post-Growth Living: For an alternative hedonism (2020), qui fait écho à des décennies de recherches et d’expérimentations autour de la simplicité volontaire et de la sobriété heureuse. Est-il si difficile d’imaginer que l’on pourrait travailler moins pour vivre mieux, comme l’explique si bien la philosophe Céline Marty ? Réduire notre définition du bonheur à une grosse voiture, des vacances à Dubaï, et un abonnement Netflix, c’est cracher au visage de plusieurs millénaires de philosophie (voir l’impressionnant ouvrage de Bruno Villalba sur l’histoire des Politiques de sobriété). 

D.R. : « Comment concilier croissance et lutte pour le climat ? Notre horizon doit être une croissance décarbonée. L’objectif premier est de se passer des énergies fossiles. On sait que ce sera long, difficile et coûteux. Pétrole, gaz et charbon représentent 82 % de la consommation mondiale d’énergie primaire. On ne se représente pas bien la quantité gigantesque d’énergie indispensable chaque jour à la vie de l’humanité. Pour sortir des énergies fossiles, toutes les sources décarbonées seront nécessaires : les énergies renouvelables et le nucléaire, et il en faudra beaucoup. »

Avant d’en arriver au comment, et si on se demandait pourquoi concilier croissance et lutte pour le climat ? Dominique Reynié fait preuve d’un manque cruel d’imagination en reprenant les tropes bien usés des économistes qui assimilent croissance et prospérité (un manque d’imagination ironique pour le directeur d’un institut d’innovation politique). Quand le sage montre un projet de société soutenable, l’idiot regarde le PIB. Non seulement l’agitation monétaire mesurée par le PIB ne devrait pas être considéré comme un indicateur de bien-être, mais ce que l’on encense un peu trop rapidement comme de la « croissance » n’a parfois rien d’enviable, surtout si elle est tirée par des activités génocidaires (l’économiste Américain Herman Daly appelait ça la « croissance anti-économique »). Cela me fait penser à une citation de L’hypothèse K (2023, p. 110), le dernier livre d’Aurélien Barrau : « Chacun conviendra qu’une arme “zéro carbone”, entièrement recyclable, demeurerait dangereuse si elle était utilisée à des fins criminelles. Voilà pourtant ce que nous tentons aujourd’hui : décarboner l’économie, la verdir donc, sans prendre le temps de comprendre que sa finalité demeure l’artificialisation systématique du réel et donc l’anéantissement de la vie ainsi, dans une certaine mesure, que l’éradication du sens. Fabriquer des armes létales estampillées “biologiques équitables” relèverait de la farce. C’est pourtant l’exacte analogue de notre actuelle manière d’envisager globalement la situation. » Soyons ambitieux : au lieu de verdir l’économie bêtement (sans même y parvenir d’ailleurs), tâchons plutôt d’améliorer notre capacité à satisfaire des besoins (les minima sociaux dans la théorie du donut de Kate Raworth) sans dépasser la biocapacité de nos écosystèmes. 

« La croissance décarbonée » n’est pas un objectif valide de planification écologique. Le véritable horizon de cette transition, c’est la soutenabilité, c’est-à-dire le retour sous le seuil des limites planétaire. Nous devons ramener l’empreinte écologique en dessous de la biocapacité des écosystèmes. C’est un défi complexe qui demande des actions concertées sur l’usage des sols, l’extraction des matériaux, les prélèvements de l’eau, l’émission de gaz à effet de serre, etc. Se focaliser sur le carbone, c’est comme essayer de résoudre un Rubik’s Cube en ne regardant qu’une couleur. S’il est possible de réduire l’intensité carbone des activités économiques, il est difficilement imaginable de complètement découpler la production de l’usage de l’énergie, des ressources, et des services écosystémiques. La « croissance verte » perpétuelle dans un monde en contraction biophysique est un fantasme d’économistes.

D.R. : « L’objectif suivant est la décarbonation de l’activité humaine. Voyons-y un fantastique gisement de croissance. J’ai relevé à titre d’illustration 4 projets, parmi tant d’autres, en cours de développement : la décarbonation de la sidérurgie européenne. L’oxycombustion, les chaudières industrielles bas carbone (4 millions de tonnes de CO2 en moins en 2025). La captation du CO2 dans l’atmosphère, pour le filtrer, le récupérer et le transformer en matériaux de construction, ou encore le stockage du CO2, réputé très prometteur, etc. La lutte pour le climat suppose la recherche, l’innovation, des investissements massifs, des capitaux colossaux… »

Nous devons de manière urgente transformer notre économie. Cela voudra dire abandonner certaines activités, en maintenir certaines autres, et en créer de nouvelles (la triade « avoid, shift, improve » reprise par le GIEC). Le but de la planification écologique devrait être de naviguer cette transition pour qu’elle soit efficace (l’empreinte écologique doit absolument baisser), juste (les plus vulnérables doivent être protégés), et démocratique (les décisions sont d’une telle importance qu’elles doivent se faire dans le cadre d’un débat citoyen). Considérer cette métamorphose sociétale comme « un gisement de croissance » relève d’une passion morbide plutôt répugnante, une propension semi-criminelle et semi-pathologique, comme disait John Maynard Keynes. Vouloir générer une croissance du PIB en pleine transition écologique serait comme vouloir s’enrichir à travers un mariage ou une élection.

Deuxième point. L’atténuation du changement climatique demande une baisse des émissions de gaz à effet de serre. C’est tout. Dire qu’il nous faut croître pour pouvoir investir dans la recherche est un argument trompeur. D’abord, seulement 2,2 % du PIB français est investi dans la recherche. Si nous voulions absolument investir dans cette direction, il suffirait de mobiliser davantage de ressources pour se faire (encore une fois : nous avons affaire ici davantage à un problème d’allocation que de production). Croître pour trouver des solutions aux dégâts de la croissance relève de la pyramide de Ponzi : dégrader un peu plus les écosystèmes pour récolter quelques pécules à investir dans l’avènement (incertaine) de solutions permettant de réparer les pots cassés.  Ce serait l’équivalent de dire à un patient fumeur diagnostiqué d’un cancer des poumons de continuer à fumer pour que l’industrie du tabac puisse investir dans la recherche sur la lutte contre le cancer. Pas sûr que le slogan « Pour lutter contre le cancer, fumez davantage » face l’unanimité chez les médecins.  

D.R. : « Contrairement à ce que l’on affirme trop souvent, le capitalisme n’est pas incompatible avec la lutte pour le climat, il en est une condition. La lutte pour le climat doit être planétaire, il lui faut le soutien des populations, et pour cela, elle doit les rétribuer, par le progrès matériel et par les libertés. Pour le climat, il faut la croissance. »

Jusqu’à preuve du contraire (c’est la position que j’ai défendu jusqu’ici et que j’explique en détail dans le deuxième chapitre de Ralentir ou périr), nous n’avons pas réussi à concilier croissance du PIB et réduction de l’empreinte écologique. La décroissance de la production et de la consommation est donc nécessaire. Problème : le capitalisme est un système où l’économie est organisée de manière spécifique afin de maximiser la plus-value monétaire, la fameuse accumulation du capital (pour explorer le sujet, voir la thèse de Louison Cahen-Fourrot). C’est donc un système qui ne peut pas décroitre sans s’encriser, un problème lorsque les impératifs écologiques demandent une réduction de la production et de la consommation. Si l’on veut ralentir l’économie, il faudra donc nécessairement sortir du logiciel capitaliste et délaisser certaines de ses institutions (le salariat, les marchandises et les marchés, la propriété privée et concentrée des moyens de production, et l’entreprise à but lucratif). Cela ne veut pas dire sortir du progrès, ni réinventer la roue, mais plutôt mettre en place un nouveau système économique où le travail est en partie démarchandisé, avec plus de gratuité et de communs, et où le modèle d’entreprise par défaut deviendrait les coopératives à lucrativité limitée et à but non lucratif (pour un état des lieux de quelques-unes de ces utopies locales, voir le livre de Timothée Duverger, Utopies locales : Les solutions écologiques et solidaires de demain).

Dernière couche : comme si le capitalisme « rétribuait les populations par le progrès matériel et par les libertés ». Ce système parvient en effet à rétribuer une petite minorité possédante qui parvient à faire fructifier son capital. Selon le Rapport sur les Inégalités 2023, les 30 % les plus riches en France possèdent 77 % du patrimoine national, ce qui leur permet de caper la moitié du revenu national. Dans une société marchandisée, ce pouvoir d’achat se traduit en effet par de grandes libertés en termes de mode de vie (avec les empreintes écologiques qui vont avec). Il est tout à fait légitime de s’attendre que cette minorité de chanceux s’oppose au retrait de ces privilèges économico-écologiques (et encore, l’avancement des consciences écologiques et l’attrait grandissant du minimalisme en aura sûrement convaincu déjà une partie). Mais si nous vivons en démocratie, je ne vois pas pourquoi la majorité continuerait à gentiment subir l’effondrement écologique pour maintenir des privilèges dont elle ne verra jamais la couleur. 

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Deux minutes d’opinions à la va-vite ont nécessité plusieurs pages de rectification. Il ne faut pas s’étonner après si le débat patine. On donne des cartes blanches à des non-experts à des heures de grande écoute qui bredouillent des poncifs pseudo-scientifiques sans jamais vraiment rentrer dans les détails. À côté de ça, les quelques chercheurs sur le sujet se retrouvent de corvée de debunking face à des critiques qui ne font aucun effort pour apprendre. Quel gâchis de temps et d’énergie. Ça serait comme demander à Isabelle Autissier d’arrêter de naviguer pour expliquer aux platistes que la Terre est ronde.